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Martin B​é​dard - Kissland

from Lames de fond by Martin Bédard, Marie-Hélène Breault

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about

[EN]

Martin Bédard, “Kissland” (2016)
stereo fixed medium

Pareidolia is an optical illusion. It consists of associating a nebulous visual stimulus with an easily identifiable element, often a human or animal shape. Common examples of this perception phenomenon are seeing shapes appear in clouds or identifying a face on a rock cliff. Usually, pareidolia is the result of a natural tendency to assimilate new perceptions with known, already classified ones. Such “projections” vary according to each individual’s expectations, predispositions, and culture.

This optical illusion is likely the result of an evolutionary advantage that led to a hypersensitivity in detecting a presence amid a complex environment, which would somehow be beneficial to our survival at the expense of our precision in identifying or recognizing what is perceived. That would be why identification mistakes almost always go in the same direction: false positives (perceiving a presence when nothing is there) instead of false negatives (not perceiving something that is there). — [Drawn from Wikipedia]

Electroacoustic music provides several similarities with this perception phenomenon. Because of electroacoustic music’s density, orchestral and organizational riches, and superimposition and editing possibilities, one can “see” in it shapes that are actually there and imagine several others that may not be there at all! For, in this case, listeners may be guessing more than “seeing.”

And the “pareidoliac” analogy can go further and slide towards the intimate world. It can influence the encounter and discovery of the Other. It can push us to see involuntarily in the Other what is not there and, in the most common form of blindness, to not recognize what is there…

— [English translation: François Couture, ii-22]

“Kissland” was realized in 2016 at the composer’s studio in Montréal (Québec) and was premiered on April 7, 2016 during the concert “Électrochoc 6:” Martin Bédard, Louis Dufort at Studio multimédia of the Conservatoire de musique de Montréal. “Kissland” was awarded an Honourable Mention at the 9th Destellos Electroacoustic Composition Competition (Mar del Plata, Argentina, 2016) and was a finalist in the “Premiere of the Year” category at the 20th Prix Opus 2015-16 of the Conseil québécois de la musique (CQM).

[FR]

Martin Bédard, «Kissland» (2016)
support stéréo

Une paréidolie est une illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme connue de nature humaine ou animale. Nous vivons ce phénomène perceptif régulièrement lorsque nous voyons des formes apparaître dans les nuages ou découvrons la forme d’un visage sur la paroi d’un rocher. La paréidolie est généralement causée par la tendance naturelle à assimiler des perceptions nouvelles à celles déjà connues et répertoriées. Les attentes, les prédispositions, la culture de chacun ont un impact sur ces «projections».

Cette illusion d’optique découle possiblement d’un avantage évolutif ayant mené à une hypersensibilité à détecter une présence dans la complexité du monde environnant, ce qui favoriserait en quelque sorte notre survie… au détriment de la précision à vraiment bien l’identifier ou la reconnaitre. Ainsi, les erreurs de reconnaissance se font presque toutes dans la même direction: des faux positifs (reconnaître une présence qui au fond n’était pas là) plutôt que des faux négatifs (c’est-à-dire ne pas reconnaître une présence qui était bel et bien là).— [Inspiré de Wikipédia]

La musique électroacoustique offre plusieurs analogies avec ce phénomène perceptif. Par sa densité, sa richesse orchestrale et organisationnelle, ses possibilités de surimpression et de montage, il est possible de «voir» en cette musique des formes qui existent réellement et somme toute, en imaginer plusieurs qui au fond n’y sont peut-être même pas! Car ici, par moments, l’auditeur devine plus qu’il ne voit.

Et l’analogie «paréidolique» peut encore poursuivre sa route et glisser vers la sphère de l’intime. Elle peut venir teinter la rencontre et la découverte de l’autre. Et de manière involontaire, elle peut nous pousser à voir en lui ou en elle ce qui au fond n’y est pas et dans le plus commun des aveuglements, ne pas reconnaître ce qui y est…

— [ii-22]

«Kissland» a été réalisée en 2016 au studio du compositeur à Montréal (Québec) et a été créée le 7 avril 2016 lors du concert «Électrochoc 6:» Martin Bédard, Louis Dufort au Studio multimédia du Conservatoire de musique de Montréal. «Kissland» a obtenu une Mention d’honneur au 9e Concours de composition électroacoustique Destellos (Mar del Plata, Argentine, 2016) et a été finaliste dans la catégorie «Création de l’année» aux 20e Prix Opus 2015-16 du Conseil québécois de la musique (CQM).

credits

from Lames de fond, released October 11, 2022
© 2016, Martin Bédard (SOCAN) / Ymx média (SOCAN)

ISWC: T9190168899

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