[EN]

Denis Smalley, “Darkness After Time’s Colours” (1976)
stereo fixed medium

The sound material of “Darkness After Time’s Colours” grew out of the live electroacoustic work “Pneuma” whose five vocalists elaborate a language of air sounds, unvoiced consonants and vocal harmonics, and play talking drums from India and Ghana, tuning forks, Chinese gongs and tam-tam. Many of these sounds formed a starting point for this piece — gong strokes, vocal air sounds, air blown on the skins of drums, rotations around drum skins, unvoiced consonants, and tuning fork pulsations — but have often been altered in shape and substance by electroacoustic transformation. New sounds extend, imitate, and penetrate the source sounds elaborating an ambiguous sound symbolism. The piece can be looked on as a vocal journey which passes through various ‘ordeals’ and encounters, hence the title’s allusion to the journey down into Classical underworld.

— [xii-92]

“Darkness After Time’s Colours” was realized in the Electroacoustic Music Studio of the University of East Anglia (England) in 1975-76. It premiered in 1976. It was awarded the 2nd Prize of the 5th Bourges International Electroacoustic Music Competition (France, 1977), and an Euphonie d’or Prize of the 20th Bourges International Electroacoustic Music Competition (France, 1992).

This version was mastered in 2004 by the composer.

[FR]

Denis Smalley, «Darkness After Time’s Colours» (1976)
support stéréo

Le matériel sonore de «Darkness After Time’s Colours» (Ténèbres des couleurs du temps) s’est développé à partir de «Pneuma», une pièce électroacoustique en direct où cinq chanteurs créent un répertoire de sons de respiration, de sons de percussions et d’harmonies vocales, et jouent des percussions dont des tambours parlants de l’Inde et du Ghana, des diapasons, deux gongs chinois et un tam-tam. Plusieurs de ces sons ont servi de point de départ pour cette pièce — sons de gongs, de respiration, d’air soufflé et de frottements de doigts sur les peaux de tambours, de percussions chantées, de pulsations de diapasons. Par transformation électroacoustique, la forme et la substance de ces sons élargissent, imitent et pénètrent celles des sons originaux, donnant lieu ainsi à un symbolisme sonore ambigu. La pièce peut être perçue comme un parcours dans le monde sonore de la voix — parcours qui comporte diverses ‘mésaventures’ et rencontres — d’où l’allusion dans le titre au périple aux enfers de l’époque classique.

— [xii-92]

«Darkness After Time’s Colours» a été réalisée au studio d’électroacoustique de l’université de East Anglia à Norwich (RU) en 1975-76 et a été créée en 1976. L’œuvre a obtenu le 2e prix du 5e Concours international de musique électroacoustique de Bourges (France, 1977), ainsi qu’un prix Euphonie d’or au 20e Concours international de musique électroacoustique de Bourges (France, 1992).

La présente version a été masterisée par le compositeur en 2004.