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Zoo

by Dan Lander

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about

[EN]

Guided Tour

Dan Lander is mischievous with his tools, you can hear him grin at several points throughout these recordings. His approach has a sense of play and naturalness that one rarely hears. These are works sans woosh, bare, sometimes painful and always passionate, as in works with intelligence, precision and guts. Lander has had several lives — photojournalist, truck driver, video maker, gorillagramme, drummer, performance artist, amongst others — all of which instill his audio work with a maturity of content, an economy of form, an immediacy of bareness.

This release follows Lander chronologically, begining with a treatment of the mass, or lack thereof, of radio in the work “Talking to a Loudspeaker”. The calling of ‘Mister Speaker,’ the variations on broadcast quality and the snicker at our phobia with dead air, are classic moments in the freshly inaugurated pantheon of radio art classics. With a keen ear for the incision, Lander takes your radio, sets it on its back and takes its components apart. When you get it back in one piece, you end up not sure if you want it to work anymore.

The writing in sound that Lander performs is deceptively simple, and yet, it does not lack in subtlety. In “Destroy: Information Only”, Lander rewrites — at the time of his back injury — his body as it writhed in pain through the anecdotes of those who knew him then. The listener, when confronted with this body in sound, a body without embellishment, can sometimes react uncomfortably. These aural bodies are naked, complete with their everyday banalities and gaseous emissions. There is a mirror effect at work here which allows for a peak at yourself in the mirror, right at the crack of dawn, with a night you may want to forget written all over your face. However, there is a beauty in this brutality, an immediacy you are unlikely to forget.

Hunters and gatherers of sound have to kill before they chew. The disembodied voices of “Failed Suicide” are crudités, removed from their origin but still alive. These are willing participants in the games of recording and editing. They are the living dead of audio art, which makes the next question inevitable: How do they taste?

“City Zoo / Zoo City” resides in the digital realm, the technology at play strangely merging with the idea that “technology, again substitutes for nature.” With digital editing there is an exponential increase in the possibilities of the artist to manipulate the original. In “City Zoo / Zoo City” animality becomes a digital concept, animal sounds are transformed into horrifying mechanical sounds. The nature of the zooscape here points clearly to the inherent paradoxes of such a site and, by extension, to such a technology.

The space the listener can occupy in these works is expansive, the narrative threads just hanging there, up for grabs. Lander refers to the notion that his work constitutes a kind of writing in sound, primarily to differentiate the work from music. However, as writing, it is of a particular kind, written with radio in mind and, as such, contrasts explicitly with the hegemony of existing radio. This is a radio rendered vulnerable for it retains as much of the body as may be possible in this, the thinnest of air. It is in these inscriptions that radio art finds its tenuous home.

– Christof Migone, Halifax (Nova Scotia) [iv-95]

[FR]

Visite guidée

Dan Lander est espiègle dans sa façon d’utiliser ses outils: on l’entend sourire à plusieurs occasions sur ce disque. Son écriture possède un sens du ludique et du naturel que l’on rencontre rarement. Voici des œuvres sans «oush», sobres, parfois douloureuses et toujours passionnées. Œuvres de passion, comme toutes les œuvres marquées par l’intelligence, la précision et le cran. Lander a connu plusieurs vies — photoreporter, chauffeur de camion, réalisateur vidéo, gorille-gramme, batteur, performer, entre autres — qui imprègnent ses compositions d’une maturité dans le contenu, d’une économie dans la forme et d’une sobriété immédiate.

Ce disque suit la production de Dan Lander de façon chronologique, à partir du traitement de la masse sonore de la radio, ou de son absence, dans «Talking to a Loudspeaker» (Parler à un haut-parleur). L’appel «Mister Speaker» («Monsieur le président»), les variations sur la qualité de la radiodiffusion et le clin d’oeil à notre phobie des temps morts sur les ondes sont des moments classiques dans le panthéon fraîchement inauguré des classiques radiophoniques. Avec une oreille douée pour l’incision, Lander prend votre radio, la couche et la démonte pièce par pièce. Quand il vous la remet réassemblée, vous n’êtes pas certain de vouloir qu’elle fonctionne encore…

L’écriture par les sons que Lander exécute peut paraître simple, mais elle ne manque pas de subtilité. Dans «Destroy: Information Only» (À détruire: pour information seulement), Lander récrit son corps qui se tordait de douleur, à l’époque où il avait des lésions au dos, à travers les anecdotes de ceux qui le connaissait alors. Confronté à ce corps tout en sons, à ce corps sans ornements, l’auditeur peut parfois se sentir mal à l’aise. Ces corps sonores sont nus; ils ne nous épargnent rien de leurs banalités quotidiennes et de leurs émissions flatulentes. Un effet de miroir est à l’œuvre dans cette composition qui nous permet de nous voir dans le miroir, juste à la pointe du jour, avec une nuit qu’on voudrait oublier étalée sur tout le visage. Il y a cependant de la beauté dans cette brutalité, une immédiateté que vous n’êtes pas près d’oublier.

Les chasseurs et cueilleurs de sons doivent tuer avant de mastiquer. Les voix désincarnées de «Failed Suicide» (Suicide raté) sont des crudités, coupées de leur origine mais toujours en vie. Elles participent de bon gré aux jeux de l’enregistrement et du montage. Elles sont les mortes vivantes de l’art audiophonique, ce qui amène inévitablement la question suivante: Que goûtent-elles?

«City Zoo / Zoo City» réside dans le royaume numérique, la technologie en jeu se confondant étrangement avec l’idée que «une fois de plus, la technologie se substitue à la nature». Le montage numérique augmente de façon exponentielle les possibilités s’offrant à l’artiste de manipuler l’original. Dans «City Zoo / Zoo City» (Zoo municipal/ville zoologique), l’animalité devient un concept numérique, les sons animaux sont transformés en sons mécaniques horrifiants. La nature de ce paysage zoologique souligne clairement les paradoxes inhérents à un tel site et, par extension, à une technologie de ce genre.

L’espace que l’auditeur peut occuper dans ces œuvres est expansible, les fils narratifs demeurant pendants, prêts à être repris. Lander fait référence à la notion que son œuvre constitue une espèce d’écriture par le son, en premier lieu pour distinguer cette œuvre de la musique. Toutefois, comme l’écriture, elle est d’un genre particulier, composée pour le véhicule de la radio; comme telle, elle s’oppose de manière explicite à l’hégémonie de la radio existante. Il s’agit d’une radio rendue vulnérable, du fait qu’elle retient du corps autant qu’il est possible de retenir dans cet air, le plus raréfié qui soit. C’est dans ces inscriptions que l’art radiophonique trouve un refuge incertain.

– Christof Migone, Halifax (Nouvelle-Écosse) [iv-95]

credits

released December 1, 1995

empreintes DIGITALes 1995
Image: Mary Alton

IMED 9526_NUM

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empreintes DIGITALes Montreal, Québec

[EN] Founded in 1990, empreintes DIGITALes is considered a reference label in electroacoustics, acousmatics and musique concrète.

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[FR] Active depuis 1990, empreintes DIGITALes est reconnue comme une référence en musiques électroacoustiques, acousmatiques, concrètes.
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