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Les m​é​andres du r​ê​ve

by Serge Arcuri

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Murmure 12:26
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6.
Résurgence 06:41
7.

about

[EN]

Dear Serge,

I had always thought (without thinking) that musique was concrète when it drew on concrete, extant sounds to build an imaginary world. Now I realize I was missing half the point. Always rooted in the natural sound world, you use your sound-painter’s colourbox to extend the world we know into that dream state you are so fond of naming. Of invoking and evoking. You make imagined sounds concrete.

You lure me into an illusory world, half-glimpsed through sleep-closing eyes. Desert sands; a sandy beach washed with silken waves; an invitation from the Sand-Man (or is it the Pied Piper?) to enter the endless sands of Time… And then, on the edge of dreams, just before I slip into a peaceful rest, I‘m overtaken by lurid rhythms, pulsing signals just beyond comprehension. Words heard, but not absorbed. Inarticulated speech. Sound, not Meaning…

“Chronaxie”, Toronto, 1985; “Lueurs”, Montréal, 1987; “La porte des sables”, Banff, 1989; “Murmure”, Toronto, 1989; “Prélude aux méandres”, Montréal, 1990.

These pieces (these places, these occasions) have been mileposts for me on my labyrinthine journey towards a truly inner ear. They loom like spectres on the landscape of my aural memory. The invocation of that horn still haunts me six years after I first heard those ‘glimmers’ and ventured through that beaded curtain into your personal vision of an REM-driven world, toward the exuberant sounds of joyous children, melting into something of a ‘tangerine dream’… I am touched afresh with each listening.

– David Olds, Toronto [ix-93]

Dream’s Meanders

Dreams, like myths, express themselves in a symbolic language, communication both an obscure and universal. At the heart of the night, brandished against this apparent death that is sleep, the dream world is more a product of senses and seduction than one of speech.

Following “Résurgence”, my first piece for tape, my work has moved towards a greater integration of the electroacoustic, instrumental and theatrical pathways. From this quest emerged the idea for “Méandres” (Meanders), a work in progress since 1984.

It is a mosaic piece dealing with dreams. The production can take many forms: each part can be presented on its own in a concert setting or can be adapted for the stage, as was the case for the version for solo singer, five musicians and two dancers premiered in April, 1990 at the Centaur Theatre as part of ACREQ’s 6th Printemps électroacoustique de Montréal.

“Les méandres du rêve” (Dream’s Meanders) is a record adaptation which combines the music for tape with the mixed works (instruments and tape) of the original concept, followed by the two initial pieces that gave rise to the project. Since the work is always exploring new directions, the present version is only an attempt to outline the elusive border between dreams and reality.

– Serge Arcuri, Montréal [x-93]

[FR]

Cher Serge,

J’avais toujours pensé (sans y penser vraiment) que la musique se faisait concrète lorsqu’elle partait de sons concrets, de sons existants, pour construire un monde imaginaire. Je me rends compte à présent que je n’avais qu’à moitié compris. Toujours ancré dans le monde sonore naturel, tu utilises ta palette de peintre des sons pour prolonger le monde que nous connaissons dans cet état de rêve que tu aimes tant nommer. Que tu aimes tant invoquer et évoquer. Tu rends concrets les sons imaginés.

Tu m’attires dans un monde irréel, à peine entrevu à travers des paupières lourdes de sommeil. Les sables du désert; une plage de sable doucement bercée de vagues soyeuses; une invitation du Marchand de sable (ou est-ce le joueur de flûte d’Hameln?) à pénétrer dans les sables infinis du Temps… Et puis, juste à l’orée des rêves, juste avant de sombrer dans un sommeil paisible, je suis surpris par des rythmes saisissants, des signaux qui palpitent juste au-delà des limites de ma compréhension. Mots entendus mais non absorbés. Langage inarticulé. Le Son, pas le Sens…

«Chronaxie», Toronto, 1985; «Lueurs», Montréal, 1987; «La porte des sables», Banff, 1989; «Murmure», Toronto, 1989; «Prélude aux méandres», Montréal, 1990.

Ces pièces (ces lieux, ces occasions) ont été pour moi des repères dans mon voyage labyrinthique vers une écoute réellement intérieure. Ils se profilent comme des fantômes dans le paysage de ma mémoire auditive. L’invocation de ce cor me hante toujours, six ans après que j’aie entendu pour la première fois ces «miroitements», que je me sois aventuré à travers ce rideau de ‘lueurs’ vers ta vision personnelle du monde régi par le sommeil paradoxal, vers les sons débordants d’enfants en joie, se fondant en une sorte de ‘tangerine dream’… Je suis à nouveau touché avec chaque écoute.

– David Olds, Toronto [ix-93]

«Les méandres du rêve»

Le rêve, comme le mythe, s’exprime dans une langue symbolique qui lui confère un côté à la fois obscur et universel. Au cœur de la nuit, s’érigeant contre cette mort apparente qu’est le sommeil, tout l’univers onirique relève plus des sens et de la séduction, moins de la parole.

Suite à ma première pièce pour bande, «Résurgence», mes recherches se sont sans cesse orientées vers une plus grande intégration des avenues électroacoustiques, instrumentales et scéniques. De là m’est venue l’idée de «Méandres», un travail en évolution depuis 1984.

Il s’agit d’une œuvre en mosaïque sur la thématique du rêve, pouvant prendre plusieurs formes de réalisation. Ses parties sont conçues pour être présentées séparément en concert ou être rassemblées et adaptées pour la scène, à l’instar de la version pour chanteuse soliste, cinq musiciens et deux danseurs créée en avril 1990 au théâtre Centaur, dans le cadre du 6e Printemps électroacoustique de Montréal organisé par l’ACREQ.

«Les méandres du rêve» est une adaptation discographique réunissant les musiques pour bande et les musiques mixtes (instruments et bande) du concept original, suivies des deux premières pièces qui ont donné naissance au projet. L’œuvre se voulant toujours à la recherche de nouvelles voies, la présente version n’est qu’une tentative de cerner cette insaisissable frontière entre rêve et réalité.

– Serge Arcuri, Montréal [x-93]

credits

released January 1, 1993

empreintes DIGITALes 1993
Image: Betty Goodwin, “Untitled (Nerves), No 5” (1993), oil sticks, tar, wax on gelatin silver print on mylar, 143 x 207 cm / Betty Goodwin, «Untitled (Nerves), No 5» (1993), pastel à l’huile, goudron, cire et impression chromoflex sur mylar, 143 x 207 cm

Conseil des arts du Canada

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empreintes DIGITALes Montreal, Québec

[EN] Founded in 1990, empreintes DIGITALes is considered a reference label in electroacoustics, acousmatics and musique concrète.

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[FR] Active depuis 1990, empreintes DIGITALes est reconnue comme une référence en musiques électroacoustiques, acousmatiques, concrètes.
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